Ça va bif-bof, ou je rêve ?

Stratégies de survie dans un monde qui part en vrille

CDLT
9 min ⋅ 06/03/2025

Hé coucou. Pour que vous situiez, là c’est le moi qui a fini d’écrire l’article qui remonte au début pour rajouter un truc : cet article est de ceux que j’hésite à écrire et ensuite à poster. Y’a quelque chose qui tient de l’admission de vulnérabilité devant 3500 lecteurs qu’est pas maxi-confort, mêlé à un besoin viscéral de raconter des conneries au milieu du désastre qu’est forcément un poil risqué. Mais voilà, le but premier du bousin est de me sentir moins seule dans ce merdier, en espérant que ça vous fasse le même effet si par le plus grand des hasards vous en aviez besoin. J’ajoute tout de même si vous hésitez à vous faire accompagner psychologiquement en ce moment, n’hésitez plus. Si des gens se font coacher pour utiliser LinkedIn, on peut bien se faire aider pour traverser l’effondrement. Bon, eh ben let’s go ! Je laisse la parole au moi qui n’a pas encore écrit cet article.

On est entre nous, on peut se le dire : ça va pas ouf-ouf, hein ?

On est, globalement, en tant que société, pas en maxi-forme, hein ?

On est, individuellement, en tant qu’individus, en train de faire comme on peut sans trop savoir si on peut, hein ?

En 2022, au début de la guerre en Ukraine, j’avais écrit un article intitulé “Continuer à bosser pendant que le monde s’effrondre” qui, je suis au regret de le dire, est non seulement toujours d’actualité, mais un peu plus. J’y parlais de cette sensation absurde de devoir aligner des slides tout en étant notifié·e de l’apocalypse en direct live. J’y partageais mon impression d’avoir déjà trop souvent essayé de garder la patate pro en temps d’attentat, de pandémie, de crise, de guerre et tutti quanti. J’y analysais la dissonance entre une culture corporate qui nous pousse à ravaler notre angoisse et à continuer comme si ne rien n'était, et tout le paquet d’émotions que le monde autour de nous fait bouillonner au-dedans de nous.

Bref, tout ça pour dire que je pourrais simplement copier-coller ce vieil article, le mettre à jour en ajoutant de nouvelles calamités à la liste, et emballé c’est pesé.

Mais je suis pas venue ici pour pas souffrir, déjà, et puis je crois qu’il y a, dans la débâcle actuelle, quelque chose d’assez particulier : son échelle. Depuis quelques semaines, ce n’est pas un torrent, ce n’est pas une cascade, c’est une avalanche de nouvelles sidérantes qui nous tombe dessus non pas quotidiennement mais en permanence, à tel point qu’on n’a même pas le temps de les processer. Je sais pas vous, mais ma vie en ce moment ressemble à un roman dystopique nul, dont la quatrième de couv serait à peu près :

2025 : la civilisation occidentale se crashe au ralenti et l’airbag était en PQ. Maintenant, même Bref fait chialer. Les milliardaires font main basse sur les médias et les réseaux sociaux comme si c’était des cartes Pokémon, et en font des mégaphones pour d’autres milliardaires qui y expliquent qu’on ne peut plus rien dire. La plus grande puissance mondiale est dirigée par un psychopathe narcissique, lui-même dirigé par un autre psychopathe narcissique, et ils jouent avec la démocratie, les équilibres géopolitiques, le climat et les minorités comme un enfant sadique avec le chat de la voisine. Tous les deux jours, une nouvelle dinguerie américaine retransmise en direct live remet en question tout ce à quoi on avait besoin de croire pour dormir la nuit. Toutes les guerres sont sales et les discussions de paix ressemblent à de mauvaises négo de Monopoly. Black Mirror est passé de “dystopie” à “documentaire” à “série feel-good pour se changer les idées”. Les saluts nazis sont juste des saluts, les partis nazis sont juste des partis de droite, les pays envahis sont coupables de leur invasion, et au nom de la liberté d’expression, de grandes entreprises interdisent jusqu’à l’emploi du mot “diversité”. En France, le Président fait des discours graves et répond sur TikTok à des jeunes qui veulent savoir si les 25-60 ans devront partir au front en cas de Troisième Guerre Mondiale. Pendant ce temps, un Premier Ministre à 20% de cote de confiance passe un budget comme on accepte les CGU de Deliveroo quand on a la dalle : sans lire. Il ment ensuite en toute détente devant l’Assemblée, avant de crier “IMMIGRATION” pour détourner l’attention (ça marche). C’est maintenant qu'on choisit de supprimer la modération des réseaux sociaux et de balancer des milliards dans l'IA sans la moindre régulation, en admettant que certes elle peut mettre à mal l’économie, le travail, la santé, l’éducation, les relations humaines et la démocratie et, peut-être, à terme nous anéantir, mais c’est pas sûr donc on verra en faisant.
Dans ce monde complexe, on suit l’aventure haletante de notre protagoniste qui tente de se lever le matin, d’atteindre ses KPI, de répondre aux mails à temps, de manger 5 fruits et légumes par jour et ne pas oublier de chercher ses colis au point Relais.
Un thriller chiant à mourir écrit par un raton-laveur sous kétamine dont la plume ferait passer un épisode de "Les Anges" pour du Dostoïevski, avec une intrigue aussi crédible que l’analyse politique de Nabilla traitant la France de dictature sur le plateau de TPMP avant de confirmer qu’elle vit à Dubaï.

Bref, tout ça pour dire que y’a de quoi pas être dans un mood sémillant-sautillant.

Et moi, dans tout ça, je suis comme tout le monde : je sers à rien. Alors je peux faire quoi hein ? Réponse : ce que je fais de mieux, qui est de raconter des conneries sur des sujets intéressants. Et ce que je trouve intéressant en ce moment, c’est d’analyser nos réactions face à tout ce merdier. Soyons clair·es : y’a pas de bonne ou de mauvaise réaction. On est tous·tes des cocktails d’impuissance et de sidération infusés d’abattement. En plus, c’est pas comme si on arrivait reposé·es : on a quand même enquillé quelques bonnes années éclatées au sol avant de nous retrouver dans cette grande décharge de n’imp qu’est 2025. Ce à quoi on fait face, collectivement, est d’une ampleur effarante et justifie 1/ qu’on soit tolérant·es avec nous-mêmes 2/ que je me fonde, pour écrire cet article à la con, sur la littérature de référence analysant les réactions psychologiques des individus et sociétés face aux crises massives et aux catastrophes. Enfin, quand je dis “je me fonde”, c’est “librement adapté” hein : j’ai tiré des trucs ici et là et j’en ai fait n’importe quoi. Aucune valeur scientifique.

Mais parce que ce qu’on aura rigolé, on nous le reprendra pas, ma contribution à la réflexion globale sera de dresser un tableau des différents types de réaction qu’ont différents types de personne à la mierda ambiante, sur une échelle qui est un mix entre celle de Richter et les étapes du deuil, mais avec des jeux de mots. À priori, on est tous·tes plus ou moins quelque part dedans.

Niveau 1 : Déni Moore

"Ça va super bien et toi ? Quoi, l’actu ? Ah oui c’est vrai que c’est chargé en ce moment”. À l’étape Déni Moore, vous êtes MOF dans l’art de relativiser l’apocalypse. “Oh ça va, pendant la Guerre Froide aussi on avait peur de la fin du monde !”. Vous avez désinstallé Twitter (je ne dirai JAMAIS “X” ni “Outlook”, j’ai décrété que “Twitter” et “Hotmail” seraient mon marqueur générationnel, comme les gens qui disent “Eurodisney”) et limitez votre consommation d’infos à Télématin ou Quotidien et à un récap synthétique de fin de journée de type TTSO ou Hugo Décrypte, que vous parcourez d’un oeil distrait tout en écoutant un podcast littéraire ou de jardinage. Vous avez les grandes lignes du désastre, mais vous vous arrêtez là : vous êtes plus balèze en microfiltrage que Nestlé Waters. En revanche, vous êtes à jour sur les dernières sorties séries, ciné, livres et musique. De tout votre entourage, vous êtes la seule personne qui 1/ dort bien 2/ arrive à écrire des prezs de projection à 5 ans sans faire de l’eczéma. Les gens autour de vous alternent entre l’envie de se frotter à votre optimisme et celle de frotter votre visage contre la râpe à fromage de la réalité. Votre réaction est tout à fait naturelle : en psychologie, on appelle ça le “protective denial” ou la “defensive avoidance”, ça a notamment été mis en lumière dans une publication qui pourrait être le nom de mon journal intime : le Journal of Human Stress. Et vous n’êtes clairement pas seul·e, vu qu’askip selon l’Insee, la confiance des ménages est en train de remonter.

Niveau 2 : Dave Perso

Vous êtes absolument conscient·e du monde qui vous entoure, et n’avez trouvé qu’une seule parade : faire l’autruche, mais dans votre jardin intérieur. C’est pas que vous don’t care, c’est juste que vous self-care. Les seules notifs sur votre téléphone sont celles de Petit Bambou, Calm et Headspace qui vous rappellent de prendre une inspiration ventrale et de boire de l’eau. On vous parle Proche-Orient, vous parlez Orient. On vous dit bombe atomique, vous dites bols harmoniques. On dit inflation, vous proposez une infusion. Pour chaque problème physique ou mental, vous avez une huile essentielle à recommander. Vous n’êtes pas hermétique, c’est juste qu’à chaque actualité angoissante, un nouveau cristal apparaît dans votre salon, qui commence à ressembler à une grotte dans la Reine des Neiges. Vous remplissez chaque matin un journal de gratitude, et le plus surprenant c’est que vous trouvez des trucs à y écrire. Votre page d’accueil Youtube est intégralement remplie de recos de de mixtapes et de playlists “Zen” “Focus” “Méditation” “Alpha Waves” “Auto-hypnose” et de sons de la nature. Evidemment, chaque seconde de votre temps libre est consacrée à des ateliers, activités, retraites, que ce soit méditation, sound healing, jeûne, permaculture, chamanisme, poterie, tantra, peu importe, le but c’est de remplir votre agenda de moyens de vous vider la tête. Vous souriez beaucoup et enjoignez les autres à lâcher prise, ce qui leur donne envie d’y mettre les doigts, dans la prise. On peut assimiler cette réaction au “cognitive screening/narrowing” qui est le réflexe, en posture de stress intense, menant à filtrer certaines informations et à adopter une perspective restreinte sur la situation pour se protéger.

Niveau 3 : Ed O’Niste

Votre mantra : “Au point où on en est…”
C’est ultra-versatile comme formule, parce que ça justifie autant d’ouvrir une nouvelle bouteille que de commander un dessert, que de prendre l’avion pour aller au soleil, que de prendre un hôtel de bâtard maintenant que vous avez payé l’avion. Vous avez décidé qu’au vu du chaos ambiant, la seule chose à faire est de kiffer tant qu’on peut encore. Vous n’êtes ni aveugle ni égoïste : vous faites votre part, achetez bio, local, en vrac et ne jurez que par Vinted mais vous arbitrez savamment votre empreinte carbone pour vous autoriser le plaisir. Non seulement on ne vit qu’une fois, mais cette fois risque d’être sacrément écourtée, donc ouais, ce soir ça sera champagne, et non y’a pas de d’occasion particulière. Vos valeurs refuge : ripaille, famille, party. Votre réaction est un mix du “cognitive narrowing” de la précédente, de “crisis fatigue” (la lassitude d’être constamment en temps de cata) et d’“adaptive resilience” qui consiste à activement réorganiser votre vie pour la glisser dans les interstices de chaque catastrophe.

Évidemment, là moi je fais du mauvais esprit gratos (c’est ma ligne édito en même temps). Si vous avez envie 1/ que j’arrête mon char 2/ d’un peu de René Char, y’a des gens qui ont un point de vue beaucoup plus constructif sur l’importance de la joie en temps de chaos. Par exemple Grégory Pouy, qui dans sa newsletter Vlan! a fait un article la présentant comme un acte de rébellion quand tout part en vrille, un outil de résistance active alors que tout nous pousse à l’individualisme et à la paralysie.

D’ailleurs, au cas où c’est pas déjà fait, si comme moi de temps en temps vous avez besoin de vous extraire pour pouvoir penser, je vous recommande de vous abonner à la newsletter Vlan! de Grégory pour un peu de recul, de douceur et de profondeur (et moins de mauvais esprit) dans le tourbillon de la vie. Si vous êtes plutôt audio c’est aussi un podcast, et aussi un podcast, mais sur le leadership.

Niveau 4 : Han Goisse

Sur le papier, vous gérez. Vous gérez même étrangement bien. Votre secret ? L’anxiété fait partie de votre mode de fonctionnement depuis votre plus tendre enfance. Comme une pierre philosophale du bad, vous transformez la panique en productivité. Vous tenir au courant des derniers cataclysmes est juste un item parmi d’autres sur votre to-do-list (to-do-list qui a son app dédiée, et où vous avez obtenu le badge “Grand Master of Tasks”). Votre anxiété fonctionnelle se traduit par un multitasking qui tient de l’epic split mental : votre journée est un enchaînement frénétique de "on va tous crever" et "alors oui donc pour le planning de juillet on est bons sur les livrables". Vous lisez tous les articles, écoutez tous les podcasts d’actu car “faire du sens” est votre moyen de tenir debout au milieu du cyclone de la réalité, et de maintenir l’illusion de maîtrise. Bien évidemment, votre équilibre est plus que précaire et votre verre de vin du soir “pour décompresser” de plus en plus généreux. Deux options pour l’avenir : soit le monde s’arrête de partir en sucette, soit un jour vous disparaîtrez pendant 6 mois et on vous retrouvera, hirsute, radieux·se et en sarouel dans une communauté autogérée quelque part en Asie du Sud-Est.

Niveau 5 : Jean-Michel Apathie

Pas peu fière de ce jeu de mots consistant à ne bouger qu’une lettre (car oui, ça s’écrit Aphatie). Face à un événement brutal, il n’y a pas que le “fight or flight”, il y a aussi le “freeze”. La question “à quoi bon ?” ponctue votre journée, chaque tâche est une montagne et vous n’avez pas un centième de l’énergie d’un Youtuber qui s’attaque à l’Everest. La vie vous a appris que vous ne contrôliez rien, alors pourquoi essayer ? Askip ça s’appelle l’impuissance apprise. Vous lever le matin vous prend 20 minutes de plus qu’avant, on vous demande “ça va ?” mais on attend la réponse avec inquiétude, et parfois, vous ne savez pas depuis combien de temps vous aviez le regard dans le vide. En réalité vous ressentez… rien, vous ressentez rien. En anglais, on parle de “numbness”. Si vous en êtes là, et si ça commence à durer, là moi je fais plus de blagues : c’est le moment de demander un coup de main. Professionnel. Votre cerveau est en arrêt d’urgence, il reste à mettre le petit triangle, la veste jaune moche et à appeler le dépannage. La santé mentale Grande Cause Nationale de 2025, c’était bien vu, faut admettre, mais j’pense qu’on peut la pré-booker aussi sur 2027, 2027, 2028 et les suivantes aussi.

Niveau 6 : Severance Bavon

Ouais, j’ai fait un jeu de mots sur mon propre nom y’a quoi.
Votre cerveau est comme un tiroir Ikea (celui des pubs, pas celui de la vraie vie) : tout est parfaitement ordonné, rangé dans des petites cases bien séparées les unes des autres, turbo-Kondo, maxi-feng shui. Le travail c’est fait pour travailler : c’est ni le lieu ni le moment pour l’angoisse existentielle. Votre vie est découpée en tranches aussi nettes qu’un saucisson industriel. 7h15-7h30 anxiété climatique, 7h30-8h30 petit run, 8h30-9h30 inquiétude sur l’affaiblissement des démocraties occidentales, 9h30-11h brainsto sur la product roadmap, 11h pause café pour chialer sur la dernière dinguerie Made in USA, 11h15 RETEX sur la go-to-market strategy et ainsi de suite. Evidemment, votre système de compartimentage “Dr. Jekyll et Mr. Hide the pain” a des petits ratés. Parfois, vous laissez échapper un "de toute façon la guerre est à nos portes" à la question "tu préfères quelle couleur pour le logo?", mais vous vous reprenez et globalement, votre innie et votre outie vivent leur life chacun de son côté, dans une dissociation structurelle relativement solide.

Niveau 7 : Miley Tant

Votre thérapie, c’est l’action. Alors certes, vous ne savez pas quoi faire, mais vous le faites. Porté·e par une colère saine, vous décortiquez, analysez, ripostez. Vous en savez plus que les experts sur les plateaux télé (bon c’est pas non plus compliqué). Vous pouvez, de tête, gribouiller un Dessous des Cartes entier sur la Crimée ou résumer les grandes lignes du dernier rapport du GIEC. Vous êtes dans 18 groupes WhatsApp et Telegram de mobilisation, vos stories Insta sont un récap quotidien de TOUT ce qui ne va pas dans le monde et vous avez à tout moment 9 onglets ouverts d’articles à lire plus tard. Vous signez tellement de pétitions que Change a épuisé tous ses captchas pour vérifier si vous êtes un humain. Au taf, vous avez mis en place une collecte hebdomadaire récurrente, que vous redirigez selon les besoins du moment (personne n’a trop compris “Des rames pour Bétharram” mais c’est l’intention qui compte) et vous lancez des happenings sur la pause dej du vendredi (la performance contre la A69 a créé un malaise toujours pas dissipé). Vous transformez l’hyperactivité en hyperactivisme, parce qu’il “faut bien que quelqu’un fasse quelque chose”.

Niveau 8 : Marc Handisation

Vous faites partie de ces génies du capitalisme du désastre qui savent transformer l’apocalypse en business model. Là où d’autres voient des catastrophes, vous voyez des opportunités de marché. Que vous animiez des webinars type "Comment survivre ET maximiser son profit pendant l'effondrement systémique", des ateliers de self-help prônant la résilience, revendiez du matos survivaliste ou achetiez des actions dans les entreprises de défense, vous trouvez toujours des niches profitables dans le chaos, et comme y’a beaucoup de chaos, y’a beaucoup de niches. On dirait un chenil. Sur LinkedIn, vous enchaînez entre les posts d’analyse géopolitique et ceux proposant des tarifs Earlybird pour vos webinaires, histoire de mettre de côté pour enfin acheter ce bunker ultra-luxe en Nouvelle-Zélande. C’est en temps d’apocalypse qu’on sait qui sont les vrais winners.

Bref

Au cas où vous vous demandiez, moi je suis au niveau 4. Au cas où vous vous inquiétiez (c’est gentil), ça va hein. Purger en écrivant cet article et en faisant des vidéos sur Insta (ouais) m’a fait un peu bien. En ce moment, ma consommation de contenu est un grand écart absurde : 50% de podcasts d’analyse de la situation géopolitique et 50% de rewatching de séries extrêmement feelgood (de type Scrubs, New Girl et Shrinking) (oui j’alterne entre les trois et oui, c’est exactement la même série mais dans un hôpital, une coloc et un cabinet psy) (et non je ne regarde pas Brooklyn Nine-Nine, qui est aussi la même série mais dans un commissariat, pour la simple et bonne raison que je l’ai déjà vue trois fois).

Me reste plus qu’à vous/nous souhaiter bon courage entre deux notifs cataclysmiques.

CDLT,

Sev

CDLT

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Par CDLT

Ancienne employée, dirigeante d’une entreprise dans le freelancing, j’aime mettre les pieds dans 1/ le plat 2/ les évolutions du monde du travail. Je m’attaque, toutes les deux semaines, à un sujet lié au taf qui pose problème, qui m’énerve, ou qui devrait changer, avec une verve de tenancière de PMU et des sources académiques.

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